Au début de l’année 1939, l'US Air Force aurait dévoilée au grand jour les capacités d’un bombardier de taille moyenne qui aurait la possibilité de transporter une charge utile autour des 1.1 tonnes sur une étendue de 1900 km, tout en gardant une vitesse de 480 km/hr. L’aviation Nord-Américaine aurait utilisé les plans de l’avion NA-40B pour créer le NA-62, qui part la suite, aurait à son tour été utilisé pour ce bombardier de taille moyenne.
Plus tard durant l’année, l’armée de l’air aurait acheté un NA-62 pour créer un B-25 ainsi que le nouveau prototype de bombardier moyen de L’armée de l’air américaine, le B-26 Martin Marauder qui sortait tout droit des plans dessinés.
La Production Nord-Américaine des bombardiers B-25 Mitchell se déroulait principalement à Kansas City en 1942
Durant le début de la fabrication du b-25, la NAA a ajouté une amélioration conséquente du dièdre de l’aile. Vous l'aurez donc compris, de nombreuses améliorations furent apportées durant tout le processus de production des bombardiers B-25. Les premiers modèles comptaient moins de 10 avions qui possédaient un dièdre constant, cela voulait dire que les ailes possédaient un angle ascendant constant du fuselage au bout de l’aile. Cette modification était problématique car elle posait des problèmes de stabilité.
Les panneaux extérieurs de l’aile étant aplatis, donnant à l’aile un subtil angle anhedral à l’extérieur des nacelles des deux moteurs, aurait annulé le défaut et donna au B-25 une configuration d’aile de mouette. D’autres changements moins importants pouvaient aussi être notés tel qu’une augmentation de la taille des empennages et une réduction de leur inclinaison vers l’intérieur à leur sommet.
La NAA aurait continué la création et l’amélioration durant 1940 et 1941. La série des B-25A et des B-25B sont devenus actifs dans le service de l’USAAF. Le B-25B se voyait être opérationnel qu’en 1942. Les demandes durant des combats entrainèrent de nouvelles améliorations. En moins d’un an, la NAA produisait les nouvelles séries B-25C et B-25D dans de différentes usines.
Durant la même année (1942), le fabricant commença à envisager la construction de la série B-25G avec un armement par canon de 75 mm. En 1943 et 1944 le NA-100 fut une innovation d’armement intérimaire dans les usines au Kansas connu comme B-25D2. Des remises à niveau identiques par des centres de modifications commerciaux situés aux États-Unis ont été associés dans la moitié de la fabrication de la série B-25G.
De nouveaux développements ont mené aux modèles B-25H, B-25J et B-25J2. L’idée d’ajouter un canon comme armement offensif datait depuis la fin de 1942. La NAA aurait fait déplacer un représentant technique sur place à la SWPA. Le B-25G qui était produit en usine est donc entré en production en même temps que les commandes pour les NA-96, suivi de près par le bombardier canonnier B-25J. Un peu plus tard dans l’histoire, le B-25J a repris le rôle de bombardier, mais il était également capable d’être équipé d’un strafer pour des missions d’attaque et d’interception.
L'AT-6/SNJ Texan/Harvard, le B-25 Mitchell et le P-51 Mustang ont été les avions les plus nombreux à être produits au cours de la Seconde Guerre mondiale, marquant la première fois qu'une seule et même entreprise produisait des avions d'entraînement, de bombardement et de chasse en même temps (l'AT-6/SNJ Texan/Harvard, le B-25 Mitchell et le P-51 Mustang).
Elle fabriquait des bombardiers B-25 dans ses installations existantes à Inglewood, en Californie, et 6 608 autres avions dans son usine de Kansas City, près de l'aéroport de Fairfax. En 1952, les Forces aériennes des États-Unis ont signé un contrat pour l'avion d'entraînement TB-25L. Il faisait partie d'un programme de modification dirigé par Hayes à Birmingham, en Alabama. Sa principale tâche consistait à former les pilotes de moteurs à carburant alternatif.
Le XB-28 d’Amérique du Nord, qui avait le rôle de bombardier de haute altitude, tient son développement du modèle B-25. Deux prototypes ont vu le jour avec le second, le XB-28A, qui a été évalué comme un avion de photo-reconnaissance, mais ce modèle n’est jamais entré en production. Le B-25 Mitchell Nord-Américain est un bombardier moyen lancé en 1941 et nommé d'après le major général William "Billy" Mitchell, un des fondateurs de l'aviation militaire aux États-Unis.
Le bombardier B-25 a été utilisé par plusieurs forces aériennes alliées sur tous les fronts pendant la Seconde Guerre mondiale, et nombre d'entre eux sont restés en service après la fin de la guerre, servant pendant 40 ans. Près de 10 000 avions B-25 ont été fabriqués, avec certaines versions spécialisées comme l'avion de reconnaissance F-10, l'avion d'entraînement AT-24 ou le bombardier patrouilleur PBJ-1 de l'US Marine Corps.
Lourdement armé avec de multiples mitrailleurs et un canon de 75 mm, les bombardiers B-25 avaient un rôle important durant la deuxième guerre mondiale comme bombardiers de basse altitudes et attaquant sur les fronts.
Les B-25 Mitchell étaient toujours en service durant la guerre du pacifique. Le 18 avril 1942, 16 B-25B ont conduit l’une des premières attaques Américaines durant la guerre. Connu comme le raid Doolittle. Plus tard, le 19 août 1945, quatre B-25J étaient dans les airs pour une mission d’escorte pour une délégation de négociation pour la capitulation qui se trouvait à bord de deux des bombardiers : Mitsubishi Betty, du Japon Jusqu'à Manille et pour le chemin de retour.
Parmi tous les avions Américain, seul, le Boeing B-17 “Forteresse volante” a tenu un plus long service dans sa carrière de combat. Les USA commencèrent par effectuer des raids avec la royal Air Force en juillet 1941, et plusieurs B-17 qui n’étaient pas armés se sont retrouvés dans les airs durant l’attaque de Pearl Harbor qui a eu lieu 5 mois plus tard.
Le B-25 aurait terminé la seconde guerre mondiale comme il l'a commencé, c’est à dire, sous la même forme dans laquelle elle a pu naître. Seuls les séries A à J sont nées et les séries n’ont pas été étirées. Les longueurs de vols et de contrôles sont restées les mêmes ainsi que les moteurs. La seule exception était les systèmes d’exhaustion changés, le changement de carburateurs et les autres changements mineurs.
La différence capitale était qu’à mesure que le B-25 Mitchell avançait dans le temps, ses canons s’amélioraient et pouvaient affecter entièrement la tâche de l’avion. Pendant la fin de la guerre, le B-25 était considéré comme un avion multitâche avec la meilleure possibilité de manoeuvre de toute l’armée de l’air Américaine. Un escadron de douze B-25 pouvait porter bien plus de mitrailleuses de calibre .50 que quatre régiments de l’infanterie.
Le B-25 Mitchell qui avait été destiné pour le rôle de bombardier moyen, livrait des charges de tous types avec rapidité et précision d’une manière économique et à moyenne altitude. On le comparait aux bombardiers poids lourds comme les B-17 ou B-24 se trouvant généralement à très haute altitude. La vraie vocation du B-25 Mitchell était de bombarder à basse altitude, en attaquant sur les fronts avec ses mitrailleurs.
Le succès du B-25 a beaucoup à voir avec l'économie. Il était bien moins coûteux à fabriquer que ses deux cousins plus innovants, le Martin B-26 Marauder et le Douglas A-20 Havoc. Il demandait 25 % d'heures en moins par personne pour construire un B-25 que pour construire un B-26. North American Aviation était la société la mieux organisée et la plus efficace de l'industrie, en grande partie grâce à son président, James "Dutch" Kindelberger, qui a pu produire en grand nombre des trois des avions les plus cruciales de la Seconde Guerre mondiale : le AT-6 Texan, le P-51 Mustang et le bombardier B-25.
Kindelberger, qui se consacrait à la production, se concentrait sur l’utilisation des sous-ensembles principaux et des sous-composants qui pouvaient sans compliquer l’ensemble de la construction de l’avion en les combinant pour créer des combinés plus importants au lieu de fabriquer l’avion pièce par pièce. La rapidité et l’efficacité de la production est dû aux ingénieurs de l’avion, notamment, Edgar Schmued, créateur du P-51 Mustang.
lors du prototypage et de la production du modèle B-25, les demandes d’Amérique du Nord ont bien été prise en considération. Pendant que le dernier modèle de moteur de l’époque, le R-2800 Pratt & Whitney attirait la majorité des fabricants, l’armée de l’air aurait ordonné que le moteur Wright R-2600 twin cyclone soit conservé. Même s'il était moins puissant, il était bien plus développé et plus fiable que la majorité des moteurs de l'époque. Le ministère de la guerre avait en tête un bombardier qui pouvait atteindre des hauts chiffres de production en temps record au lieu de plusieurs prototypes avec de multiples problèmes à régler
La NAA prévoyait d'utiliser les moteurs Pratt R-1830s-DC-3 mais utilisa le moteur R-2600, et cela fût l’une des caractéristiques gagnantes du B-25 Mitchell, le rendant plus efficace et récent. Il était le résultat d'une guerre qui avait déjà éclaté en Europe. L’intelligence du front avait incité l'armée de l'air à relever les attentes pour son dernier "bombardier d'attaque" de 100 mph (avec une vitesse de pointe de 350) et une hauteur de vol de 5 000 pieds à 20 000 pieds. En fait, le B-25A, qui est le premier grand modèle de production, a ajouté un système d'armure pour l'équipage et des réservoirs de ravitaillement automatique à la suite des leçons tirées des premiers combats au-dessus des îles britanniques et du continent.
Pour les mêmes raisons, le B-25B a en plus, une installation d'armement défensif de ses tourelles, du calibre .30 au calibre .50. Il a une tourelle motorisée dorsale, puis des canons rétractables sur le ventre qui part la suite seront enlevés.
Le développement du Mitchell aurait débuté en 1936 avec le XB-21 Dragon, un avion dragueur à ventre de truie et simple queue verticale. Le nom Dragon était populaire en Amérique du Nord, puis a ensuite été hérité bien plus tard par le B-28, le successeur du B-25. La NAA n’aurait construit qu’un seul XB-21 après avoir trouvé le projet inutile, car ce modèle comportait des pièces obsolètes.
Vous l'aurez compris, le B25 représente toujours à ce jour l'un des modèles de bombardiers les plus connus au monde, de par sa fiabilité et sa robustesse. Il est devenu légendaire et a été reconnu dans le monde entier pour sa longévité impressionnante et sa participation active et polyvalente à de nombreuses guerres jusqu'à la fin du 19ème.