Avec Aviateur Solitaire, aujourd’hui, vous retracerez l’histoire fantastique d’une pièce qui aura marqué la mode pour toujours. Par son style et le confort qu’il procure, le blouson aviateur est sans aucun doute l’un des incontournables à ne pas manquer.
Que cela soit auprès des hommes ou des femmes, il est très apprécié, et il a parfaitement su s’intégrer dans la culture populaire. Mis en valeur par de nombreuses célébrités au cours des décennies, et pourtant une pièce militaire tout ce qu’il y a de plus banal à l’origine, plongez-vous dans ce périple vieux d’un siècle, en notre compagnie !
Le blouson aviateur est à l’origine un blouson de vol, ou encore une « Flying jacket ». Pourquoi ce nom ? Tout simplement, car il y a un peu plus de cent ans de cela, les pilotes d’avions commencent à prendre leur envol et les températures quand l’on côtoie les nuages sont très basses, voire glaciales. Lors de la Première Guerre mondiale, les progrès de l’aviation sont tels que les aviateurs peuvent rester plusieurs heures dans les airs.
Les différents modèles de veste aviateur ont quelque peu varié selon les époques, mais aussi le style adopté. De nombreux changements ont été mis en œuvre afin de la rendre davantage moderne, et c’est bien normal d’ailleurs ! Tous les blousons conservent toutefois cette même ligne directrice qui va vous être présentée dans les prochains paragraphes.
Au sortir de la Grande guerre, un besoin naît d’équiper au mieux les héros des airs. Un blouson est alors spécialement créé à cet effet, d’autant plus que la majorité des avions ne possèdent aucun cockpit à cette époque. L’armée américaine décide alors de distribuer à ses troupes des vestes de vol. Celles-ci sont réalisées à partir de cuir d’origine naturelle.
Ces vestes possèdent des vertus isolantes, et sont surtout solides et résistantes. Ce que l'on appelait alors le fameux « Clothing board » est ainsi caractérisé par :
Pendant l’entre-deux-guerres, Leslie Irvin, pilote de l’armée de l’air américaine, est le premier à fabriquer une veste de vol classique. Celle-ci est faite en peau de mouton, l’un des matériaux les plus isolants. C’est en 1926 qu’il fonde son entreprise aux Royaume-Uni.
Ses produits vont rencontrer un franc succès ; à tel point qu’il deviendra le principal fournisseur de la RAF (Royal Air Force) pendant la Seconde Guerre Mondiale. Toutefois, il n’y a pas qu’une seule veste aviateur à l’origine. En effet, Irving n’hésite pas à sous-traiter pour fabriquer ses vestes, ce qui explique les quelques différences de style, mais aussi de couleur qu'il est possible de rencontrer cent ans après !
La veste A1 fait donc son apparition à cette même époque. Il s’agit de la première veste de vol jamais produite. C’est un produit à la conception et à la finition assez simple. Il est fabriqué par plusieurs sociétés. Quelques modifications existent selon ces dernières. Ce sont ces petits changements qui feront plus tard toute la richesse du look aviateur, qui est désormais tant adoré.
Le besoin d’une veste bien chaude, possédant les propriétés citées ci-dessus devient vital lors des combats entre 1939 et 1945. En effet, les missions sont encore plus longues, mais également en altitude plus élevée. De nouveaux modèles font alors leur apparition pour une meilleure protection.
Le besoin d’une veste bien chaude, possédant les propriétés citées ci-dessus devient vital lors des combats entre 1939 et 1945. En effet, les missions sont encore plus longues mais également plus hautes en altitude. De nouveaux modèles font alors leur apparition pour une meilleure protection.
La veste A-1, précurseur des vestes de vol, n'aura pas été adoptée longtemps par les forces armées, puisqu’elle sera très rapidement supplantée par la fameuse veste A-2. C’est au début des années 1930 que les premiers modèles font leur apparition. Ils trouvent leur inspiration dans le modèle A-1, sauf que les matériaux diffèrent du modèle original.
Le cuir de cheval est alors utilisé au début, ainsi que la peau de chèvre. Là encore, fermetures zippées, poches latérales et coutures au poignet et à la taille procuraient à cette veste une résistance accrue.
La coupe, quant à elle, est très similaire à celle de la A-1. Les boutons sont remplacés par la fameuse fermeture à zip. On peut également remarquer de véritables progrès dans la réalisation du nouveau produit. Il est davantage sophistiqué, mieux pensé et convient mieux au besoin des pilotes.
Pas tout à fait parfaitement néanmoins, puisque le modèle sera retiré du service en 1942, après une carrière courte de dix années seulement.
À partir de là, les fameuses séries B font leur apparition. On commence avec le modèle B-3, fabriqué pour la première fois en 1934. Il équipe les pilotes de bombardier, et portera donc le nom très original de « veste bombardier ». Fait de peau de mouton, ainsi que de fourrure de mouton, ces vestes possèdent une solidité incomparable.
Il était possible de fermer le col ouvert avec les deux lanières en cuir dont cette veste était équipée. La seule différence avec les séries A, c’est que la taille et la coupe n’étaient pas ajustées.
Ensuite, vint la B-6, version améliorée de la B-3, ou encore la B-7, moins connue, mais qui a su être utilisée à des fins de confort par l’armée américaine.
Produite entre 1941 et 1942, ce n’est pas le modèle phare tant connu, mais elle est particulièrement longue, plus longue en tout cas que ses prédécesseurs. Elle s’est avérée efficace contre le froid, procurant une résistance utile en cas de neige.
Son surnom est d’ailleurs la "parka arctique", ce qui veut absolument tout dire ! La capuche est faite à partir de fourrure de coyote, et elle est réalisée à partir d'une technique de cisaillement du matériau. Son coût trop élevé n’a toutefois pas convaincu les dignitaires de l’armée américaine. Elle sera rapidement mise hors circulation.
De nombreuses variantes feront leur apparition un peu plus tard pendant la guerre. Parmi celles-ci, on peut citer par exemple, toujours dans les séries B, les modèles B-10 et B-15. Pour les présenter de façon rapide, elles sont toutes deux nées en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale.
La B-10 a été produite avec des matériaux prélevés sur différents types de tissus. La fourrure est très spéciale, puisque la peau d’alpaga était utilisée pour celle-ci. Toutefois, l’opinion était que cette veste possédait une efficacité d’isolation moindre que la peau de mouton. Elle sera donc rapidement abandonnée.
La B-15, quant à elle, sera mise en service à partir de 1944. Elle est surtout produite à partir de cotons et de nylon, même si elle met également en avant certains matériaux d’origine animale.
C’est un autre type de modèle qui sera mis en valeur plus tardivement. Celui-ci est le G-1/Gilet 1. Il s’agit d’une version modifiée du blouson M422a. Après avoir été modifiée et remodifiée, la veste finale sera finalement adoptée dans des matériaux de production tels que la peau de chèvre, la peau de mouton, ou encore le tricot de laine.
Les modèles sont tous deux faits de cuir, et suivant les exemplaires, une finition en peau de chèvre ou en peau de mouton est apportée. Les modèles des deux vestes en cuir sont très similaires et varient d'un fabricant à l'autre, mais tous deux conservent le dos bi-swing, la peau de chèvre tannée au végétal et le col en fourrure de mouton.
Le G-1 est par exemple un modèle ayant des épaules plus larges, un torse plus marqué que son homologue. Son col est moins proéminent, et possède des rabats de forme encore plus simple ! La couleur marron est également employée avec prédominance quant à la constitution des doublures.
Si on vous dit « veste aviateur », il y a de fortes chances pour que vous pensiez tout de suite à un type de veste bien spécial ; la MA-1. Cette dernière est une veste militaire américaine, dont la couleur est le vert sauge. La matière utilisée est le nylon, et possède une doublure orange vif.
Deux poches latérales sont également présentes sur ce modèle, tout comme des poches intérieures pour faciliter le rangement d’effets personnels. Certaines variantes sont même équipées d’épaulettes, ces fameux accessoires rappelant l’inspiration de l’armée lors de l’élaboration de ce style.
Ces modèles ont été extrêmement en vue, prisés par les civils comme des militaires.
Actuellement, c’est le modèle CWU-45P qui est le plus prisé, tout comme son homologue le CWU 36P. La finition de ces deux exemplaires est réalisée à partir d’un matériau appelé le nomex.
Qu'est-ce que le Nomex ? Il s’agit d’une fibre synthétique qui possède des propriétés surprenantes, et qui a été privilégiée pour diverses raisons par l’armée américaine. Entre autres, elle confère une protection contre les dégâts engendrés par le feu, ainsi que les chaleurs intenses. On retrouve dans cette fibre artificielle des composants tels que le papier, la feutrine ou encore certains types de tissu.
La veste A-2, tout comme la G-1, seront donc les deux principaux modèles de blousons produits. Ces deux modèles sont largement utilisés et employés, et ce, jusque dans les années 1980. Par exemple, le modèle G-1 a été utilisé jusqu’en 1978, preuve de la longévité du type de blouson, mais aussi de l’attachement des forces militaires américaines à l’égard de la veste aviateur. Certaines modifications complémentaires ont toutefois su être apportées, avec des détails au niveau du design.
Parmi ces derniers, on retrouve bien évidemment l’inimitable peau de mouton, si chère à nos aviateurs de l’époque. Elle ne sera toutefois pas tellement appréciée par le grand public, et l’histoire mettra davantage en avant les modèles A-2 et G-1.
Parce que oui, l’histoire ne s’arrête pas en si bon chemin ! Adoptée à l’unanimité par les militaires lors du second conflit mondial, la population civile n’est pas en reste. Tout le monde veut imiter les héros des airs, qui ont combattu pour la liberté.
La popularité du blouson aviateur prend une ampleur telle que Hollywood, ainsi que les plus grandes stars du rock’n’roll s’en emparent. C’est donc un véritable phénomène qui pousse l’armée américaine à s’en séparer, en raison de sa popularité auprès de la population civile.
Bien sûr, d’autres modèles sont réellement magnifiques et appréciés, à leur juste valeur. Parmi eux, on compte le fameux blouson en sherling, qui est réputé pour être l’un des blousons les plus chauds qu’il soit. Doublés d’une fourrure, celle-ci est peu à peu remplacée par la laine, qui sert de protection à plus haute altitude.
De la veste B-3 à la M-445, plusieurs modèles seront mis en avant, mais finalement les vestes fabriquées à partir de matériaux synthétiques rencontrent un immense succès à leur tour. Toutes les vestes issues de la série B feront partie du lot, y compris la veste standard de l’armée, dénommée CWU.
Toutefois, que cela soit les blousons synthétiques, ou encore en sherling, aucun des deux ne possède le statut tant reconnu du blouson A-2 ou encore, celui du G-1.
Ces vestes ont été très prisées, comme mentionné précédemment, par les populations civiles. Dans les années 1970, mais surtout pendant la décennie 1980, le blouson bombardier devient réellement populaire. Il sert à signifier son appartenance à des classes marginales de la société, telles que les Skinheads.
À partir de celui-ci, sont mises en valeur des variantes telles que le blouson de bombardier style baseball. Le style va être de plus en plus « casual »/décontracté, puisqu’il va servir d’emblème dans la culture hip hop. La rue va faire revivre la tendance du blouson bombardier, et de nombreux rappeurs vont se l’approprier également, comme Kanye West.
Ce vêtement n’est jamais réellement sorti de la mode ou de la tendance. Il a eu des périodes de hauts et de bas, mais il est indéniable que de nos jours, il revient véritablement en force.
Et vous, quel est le modèle mythique pour lequel vous craquerez ? Conscient de la richesse du style des vestes aviateurs, nous en commercialisons énormément sur notre site. Plus de deux cents modèles, réalisés pour les hommes, ou pour les femmes, sont à votre disposition, pour que vous passiez au style aviateur !
Le plus grand choix en ce qui concerne les blousons aviateurs, bombardiers et autres se trouve chez Aviateur Solitaire. Consultez notre catalogue et trouvez chaussure à votre pied. Cet article prend quant à lui fin sur ces lignes. Nous espérons que vous serez incollables sur les blousons aviateurs, et sur leur histoire. Nous vous donnons rendez-vous pour un prochain article de blog.