Un pilote de chasse est rattaché à une base opérationnelle. C’est un officier, ingénieur à l’armée de l’air qui pilote un avion de combat (rafale, mirage etc…) et exécute des missions aériennes majoritairement en escadron de chasse. Il a de multiples missions : combat aérien (reconnaître et détruire les avions hostiles), dissuasion (prévention auprès d’avions suspects), interception ou reconnaissance d'aéronefs. Le pilote de chasse a aussi comme mission de bombarder des cibles particulières, données par ses supérieurs. Il peut agir et remplir ses missions grâce à son armements (tirs, missiles et bombes), En termes de reconnaissance, de ciblage, l’équipement électronique et informatique est adéquate avec ses lasers, ses radars et ses caméras.
Il n’a pas grand-chose en rapport avec le pilote d’avion de ligne ou de Jet privé. Il faut savoir que piloter un avion de ligne n’a strictement rien à voir avec le pilotage d’un avion de chasse. Les enseignements sont différents, les études sont différentes etc…
Il est parfois en mission et doit donc traversé des zones dangereuses, interdites et potentiellement mortelles. (On pense à la Turquie il y a quelques années qui s’occupa d’avions russes.)
Dès qu’un avion non identifié est aperçu sur un radar de l’armée, un ou plusieurs avions de chasse sont envoyés dans le but d’identifier, de reconnaître et de prévenir tout danger potentiel. Ce n’est pas un métier à prendre à la légère. Il est très difficile de devenir pilote de chasse tant physiquement que mentalement. Le sang froid est de rigueur dans ce métier.
Avant chaque mission, le pilote de chasse prépare son opération. En observant des vidéos de préparation on se rend compte que la préparation est d’une importance capitale. Il se doit de connaitre le territoire dans lequel il opère son vol. Il étudie tout ce qu’il est en mesure d’observer, c'est-à-dire l’environnement aéronautique qui se trouve dans la trajectoire de sa mission. Un aspect important est que le pilote de chasse est un membre qui n’est jamais seul. Il est souvent confronté à l’assaut en escadrille, en groupe. Il travaille fondamentalement en collectif.
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Enfin, on comprend que pilote de l’armée de l’air est un membre de l’armée d’une importance capitale, chacune de ses missions est nécessaire pour le reste de l’armée. Il défend sa base, défend son pays, élimine des cibles de manière importante, pratique des frappes « chirurgicales » (ce qui est parfois qu’un euphémisme.
Malgré tout, il n’a pas à faire seulement des missions de guerre ou de prévention. Il a aussi des missions humanitaires où il doit être tout autant efficace. Comme pour tout, il suit les ordres qu’on lui donne, participe à la préparation des missions. Avant chaque départ, il doit s’assurer du bon fonctionnement de son avion, doit savoir s’il est susceptible d’avoir un quelconque problème. Puis il doit réaliser sa mission et réussir bien évidemment.
Ce n’est pas donné à tout le monde de devenir pilote de chasse. Les conditions d’accès ne sont pas des plus simples.
Concernant le bac, il est conseillé d’avoir un bac scientifique ou alors technologique. Pour entrer plus simplement dans l’armée de l’air, il est aussi conseillé de faire 2 ans de classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques (on pense à MPSI, PCSI, MP, PC, PSI, PTSI) et ensuite on passe les concours dans le but d’être directement officier de l’armée de l’air.
Les places sont en effet plus rare qu’à l’armée de terre. Il n’est pas rare de voir des candidats pousser les études jusqu’au bac+7 dans le but de s’assurer de devenir officier de l’armée de l’air.
Dès qu’il obtient le diplôme, il peut se specialiser dans 3 domaines : que ce soit hélicoptère, avion de chasse ou encore transport.
L’élève a réussi son concours, il intègre alors l’armée de l’air. La formation dure 3 ans à l’école de l’air de salon de Provence. On peut avoir aussi une formation rémunérée qui dure 4 ans et 4 mois. Elle comprend les deux choses suivantes : on a une formation de pilote de chasse de 4 ans avec de nombreuses heures de vol mais aussi de la théorie. Et aussi une formation militaire d’officier.
A la réussite finalement de tous ces tests et de concours, après avoir reçu l’aval de la commission d’intégration, le candidat va signer un contrat initial de 10 ans.
En cas de réussite à tous ces tests et ayant reçu l'aval de la commission d'intégration, le candidat intègre l'armée de l'air et signe un contrat initial (10 ans). L’engagement est bien entendu renouvelable, avec des contrats de 8 ans minimum. Comme on l’a vu précédemment, à l’armée de l’air, il n’y a pas que le pilotage d’avion de chasse mais il y a aussi un pilotage d’avions de transports militaires, puis le pilotage d’hélicoptères.
Après la sortie de l’Ecole de l’air, généralement les officiers continuent de faire des stages dans le but d’être de plus en plus performants, pour se spécialiser par exemple. C’est en 3 ème année de d’école que les pilotes peuvent se spécialiser en pilotage.
Les salaires d’un militaire dépendent de son statut civil. Le salaire dépend s’il est célibataire ou s’il est marié. Par exemple, en 2019, on sait qu’un aviateur qui est en début de carrière qui n’a toujours pas son brevet de pilote perçoit environ 1650 euros net. Cependant, lorsqu’il obtient le brevet de pilote, il passe à 2650 euros net à peu près.
C’est à partir de là que l’on peut ajouter des indemnités en fonction de sa situation familiale, s’il est marié, et aussi s’il est affecté géographiquement.
Comme pour notre épisode sur le métier de pilote de ligne, on se rend compte qu’il y a de nombreuses perspectives de carrière lorsque l’on est pilote de chasse.
On peut monter en grade, accéder a des postes de commandement en unité opérationnelle, puis aussi en état major plus tard. Il ne faut pas oublier non plus que les individus ont la possibilité d’accéder au statut d’officier de carrière après leur période initiale de pilote d’avion de chasse
Comme nous l’avons vu précédemment, il est très difficile d’être pilote d’avion de chasse. Un pilote à l’armée de l’air est un aviateur hors norme. Physiquement et mentalement parlant il est difficile de faire ce métier. En terme de sang froid, en terme de concentration, l’aviateur connait de rudes épreuves. Si son vol dure parfois quelques heures, il se doit de veiller à tout ce qui se passe et à rester concentrer sans jamais broncher.
Il se doit de savoir prendre des décisions. Parfois rudes parfois simples, s’il ne prend pas de décision, les conséquences pourraient être très graves.
Un point assez difficile est qu’il ne connait pas la stabilité géographique. S’il est demandé dans un certain territoire en guerre, il doit alors aller dans une base, caserne proche de ce territoire en question.
Comme tout bon soldat, membre de l’armée, il respecte l’autorité de ses supérieurs et s’il est officier, il sait mener à bien un projet, une mission tout en donnant les bons ordres aux bonnes personnes.
René Fonck en né à Saulcy-sur-Meurthe le 27 mars 1894. Il est né dans une famille plutôt pauvre dans les Vosges. Dans sa vie, il va rapidement être passionné par le monde de l’aviation. Il ose donc mener sa vie vers la mécanique et devient apprenti.
Au début de la guerre, René Fonck a 20 ans. En tant que mécanicien passionné d’aviation, il va se diriger vers l’aviation comme pilote d’escadrille d’observation. Il se situera près de Corcieux. Très rapidement, il deviendra un AS des laviation française. On rappelle ici que chaque ennemi descendu par un aviateur sous l’aviation française est comptabilisé s’il y a au moins 2 autres aviateurs qui ont observé l’élimination. Il acquerra vite son statut d’aviateur de renom en multipliant les exploits.
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Le plus célèbre des As français a su utilisé de nombreux appareils. Par exemple, le SPAD VII, le SPAD XIII ou encore le SPAD XII-Canon. Il eut 75 victoires authentifiées lui permit de remporter ce qu’on appelle une croix de guerre (1914-1918) mais aussi un grade de renommée : lieutenant. Cependant, comme nous l’avons expliqué auparavant, il est difficile d’authentifier chaque élimination et selon René, il aurait détruit 127 appareils.
L’apport de Fonck à l’aviation française est significatif. L’As des As est un grand stratège. Etant un métier collectif, il partagea ses techniques à ses collègues aviateurs. Il créa de nouvelles techniques d’approches, d’élimination et ses tactiques devinrent des exemples pour les jeunes recrues. Aussi, Fonck en tant que mécanicien, fit un bilan de l’aviation militaire française et proposa de nombreuses solutions techniques à l’armée française.
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